Des associations tel que « Sortir du nucléaire » ont annoncé que le réacteur nucléaire actuellement en construction à Flamanville comporte un risque d’accident majeur tel que celui de Tchernobyl.
Ces associations se sont appuyées sur des documents confidentiels provenant d’EDF. Selon ces documents, la défaillance concernerait l’éjection de grappe. Les grappes servent à piloter le réacteur et à contrôler sa puissance. Le choix de ce mode de pilotage a pour but la rentabilité économique. L’accident viendrait d’un blocage de la puissance sur le niveau maximal, ce qui provoquerait une explosion.
EDF a réagi et a assuré que « la sûreté nucléaire était sa priorité », et qu’aucune conclusion ne pouvait être tirée de ces documents. Fin 2010, l’Autorité de sûreté nucléaire procédera à l’autorisation de la mise en service de l’EPR.
Lundi et Mardi se tiendra une conférence internationale sur le nucléaire à Paris. Puis prochainement, un débat public va s’ouvrir sur le projet d’un deuxième réacteur EPR sur le site de la centrale nucléaire de Penly, près de Dieppe en Seine-Maritime.
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